« Thinking of you. » • Chérie. (a)

Nombre de messages : 14 avatar : Kevin Flamme Date d'inscription : 10/03/2009

Vous connaissez cette sensation d'avoir tout perdu ? Vous savez, quand un seul être vous manque, tout est dépeuplé, vous n'avez plus goût en rien, tout vous semble fade et sans aucun intérêt sans cette personne. C'est exactement ce que ressentait Ioànnis à ce moment même. Il venait de perdre la personne la plus importante dans sa vie, Sybille. Bien-sûr qu'il avait fait une connerie, il en était totalement conscient et regrettait atrocement, plus que tout ce qu'il avait fait avant. Depuis le jour où elle l'avait " mit dehors " il restait chez lui à se morfondre, guettant son téléphone, espérant qu'elle puisse l'appeler, ou au moins lui envoyer un message, même si elle lui raccrochait au nez en entendant sa voix, ça lui irait. Cela prouverait au moins qu'elle n'y est pas indifférente, et qu'elle n'a pas tourné la page, tout ce qu'il avait envie de savoir. Ioànnis à ce moment même était donc allongé sur son canapé et fixait son téléphone portable, en vain, il ne risquait pas de sonner. Plus les heures défilaient, plus il se trouvait pathétique. Il regardait l'heure, dix-neuf heure. N'ayant pas spécialement envie de rester le soir seul, surtout à l'heure de diner, il décida de sortir. Il mit un t-shirt blanc, un jean, des chaussures en toile blanche et mit sa veste en cuir marron sur son épaule. Il prit bien sûr son portable et descendit de chez lui. Il ne savait pas où il s'aventurait. Cela lui arrivait souvent de marcher comme ça, sans but précis. Ioan sortit de chez lui et leva les yeux en l'air, la nuit commençait à tomber et le ciel se voilait légèrement. Qu'importe, il partit quand même. Cette fois il savait où aller, Red beach ça vous dit quelque chose ? C'est tout simplement son endroit préféré à Santorin. Une grande plage avec de magnifiques paysages et des falaises sublimes. Oui, quand je vous dis qu'il peut être romantique, c'est pas des bêtises. Toujours sa veste sur son épaule droite, il arriva sur la plage. Il avait tellement l'esprit ailleurs qu'il garda ses chaussures aux pieds alors que pour marcher sur le sable, il avait l'habitude de les enlever, plus agréable vous voyez. Après quelques minutes de marche, il s'assit au bord de l'eau, sur le sable fin admirant le couché de soleil. Ca le désolait d'être seul mais à un point, il adorait partager des moments comme ça avec sa bien-aimée, mais maintenant c'était trop tard. Quelques dizaines de secondes après, il tourna la tête entendant du bruit et vit une silhouette qui s'éloignait à quelques mètres de lui. Une jeune femme blonde... Il la regarda de haut en bas et la reconnut de suite, c'était elle. ELLE. Il se leva brutalement, laissant toutes ses affaires plus loin et s'avança vers elle rapidement en criant.

« SYBILLE ! SYBILLE ATTENDS ! »

Nombre de messages : 14 avatar : Emilie de Ravin Date d'inscription : 10/03/2009

C’en était trop. Il fallait qu’elle sorte qu’elle prenne l’air et de pouvoir faire le vide en elle. Non pas qu’elle veut l’oublier, non ne lui demander pas cela, ça serait tout bonnement impossible. Vous est-il déjà arrivé d’aimer à un tel point que vous-même souffrez physiquement et mentalement à s’en rendre malade ? Ainsi c’est que vivais chaque jour notre jeune Sybille. Normalement, elle aurait dû passer le cap, ne plus penser à lui sortir avec un autre garçon. Non elle ne pouvait, elle lui était destiné du moins au fond d’elle-même elle le pense. Sybille s’habilla d’un short marron ainsi que d’un dos nu blanc. Elle enfila ses tropéziennes, puis elle voulut aller en direction de la plage. La plage est selon elle, lorsqu’on n’ y est pas durant la journée, un lieu de détente et de plaisir visuel. Le coucher de soleil est sans doute la plus belle chose qu’elle est vu venant du ciel. Il fallait dire que Sybille ne sortait presque plus, devant presque ermite, couper du monde. Elle ne répondait que rarement au téléphone. Avant de s’éclipser, son téléphone sonna. Elle regarda qui c’était. Sa mère l’appelait tout le temps surtout en ce moment. Elle la rassurait en lui disant qu’elle allait bien même si ce n’était pas le cas. Après dix minutes de conversation, Sybille souffla un bon coup et elle se mit en quête de tranquillité sur la plage. Elle prit juste les clefs de chez elle et elle marcha. La nuit s’apprêtait à se lever, et sybille venait d’arrivée à Red Beach. Un nom un peu anglais pour une plage grecque vous ne trouvez pas ? Bon revenons à nos moutons. Sybille enleva ses chaussures délicatement et elle sentit le doux contact du sable fin entre ses orteils. Elle ferma les yeux un instant puis elle se mit à marcher au bord de l’eau.Quelques mètres plus loin son regard divagua et s’arrêta sur une silhouette. Plus elle approchait plus elle reconnaissait qui c’était. Son cœur cognait contre sa cage thoracique sa pensait avait vue juste.C’était lui,un frisson lui parcourut l’échine. Elle s’arrêta et elle fit demi-tour,non elle ne voulait, même si elle en mourrait d’envie. Ses jambes ne lui obéissaient plus et elle accéléra le mouvement espérant qu’il ne l’ait pas remarquée. Lorsqu’elle entendit sa voix, son cœur battait encore plus fort.Elle se faisait violence pour ne pas tenir sa poitrine tellement que cela faisait mal. Sa voix si unique et si déstabilisante. Il lui disait d’arrêter mais elle continuais. Elle sentis alors une pression sur son bras. C’était Ioànnis qui l’attirait contre lui. Elle ne faisais que le regarder, sa gorge était nouée. Elle n’arrivais pas à lui parler. Ses yeux le regardaient et transmettaient ses paroles.

Nombre de messages : 14 avatar : Kevin Flamme Date d'inscription : 10/03/2009

Elle était là, à marcher vite sans se retourner. Ioànnis se doutait bien qu'elle avait du le voir et qu'elle avait fait demi-tour. Sinon, pourquoi marcher aussi vite ? Bref. Il l'attrapa par le bras et la força à se retourner avec un peu de brutalité, il fallait bien ça car elle n'était pas facile, surtout ce soir. Il la regarda droit dans les yeux. Ce moment était toujours des plus intenses. A chaque fois, les yeux bruns de Ioàn se perdaient dans les yeux océan de Sybille, un moment qui lui était très cher. Un silence s'installa, elle n'allait pas parler la première ça tombe bien, il avait des choses à lui dire, beaucoup de choses. « Avant que tu ne dises quoi que ce soit, laisses moi parler, je t'en prie. Tu ne sais pas à quel point je suis désolé. Je regrette tellement ce que j'ai fait. Je regrette de m'être trouvé dans ce bar ce soir là. Je peux te dire que c'est la plus grosse connerie de ma vie d'avoir couché avec cette fille et de t'avoir perdu. Mais j'ai eu peur, peur de notre relation. J'ai sûrement fait ça pour me rassurer... C'est débile je sais. Si tu savais comme je m'en veux Sybille. »

Il baissa la tête. Jamais elle ne l'avait vu aussi touché, aussi blessé.

« J'ai honte de moi, vraiment. J'ai honte de ce que j'ai fait, j'ai honte de t'avoir fait souffrir parce que crois moi, c'est la dernière chose que je souhaite sur cette terre. Jamais je n'aurais osé te faire du mal, et je l'ai quand même fait, et je peux te dire que je m'en veux et je m'en voudrais sûrement toujours. »

Il releva la tête et la regarda droit dans les yeux. Elle était émue, lui aussi, plus que jamais. Il prit ses mains dans les siennes et les serra.

« Tu me manques, si tu savais comme tu me manques. En te perdant j'ai perdu la " chose " la plus importante pour moi. Cette semaine, j'ai vraiment réalisé que c'est toi que je voulais et personne d'autre. Tu es ma moitié, sans toi je... »

Il le va les yeux au ciel et soupira. Puis, il regarda leurs mains entrelacées et dit.

« Je t'aime. »

Nombre de messages : 14 avatar : Emilie de Ravin Date d'inscription : 10/03/2009

«Pour tout reconstruire, pour tout reconstruire, je l’aime à mourir »

Sa façon de la prendre par le bras ne lui avait pas déplu. Un peu de brutalité ne lui faisait pas de mal. Elle avais besoin de cette brutalité et ne demandez surtout pas pourquoi. Elle le regardait et elle ne pouvait détachés ses yeux bleus des pupilles noire d’Ioànnis. Son regard avait toujours été charmeur et c’est ce qu’elle aimait particulièrement chez lui. Elle restait silencieuse.De temps en temps, elle déviait ses yeux sur les lèvres du jeune homme. Cela faisait combien de temps qu’elle ne l’avait pas embrassé ? Une éternité. Ses lèvres si douces et pulpeuses lui donnaient une envie meurtre. Il lui avouait qu’il avait peur, peur de réellement s’engager. Alors c’était pour se rassurer disait-il. Elle hocha la tête négativement. Sa voix était douce et dénuée d’un semblable de colère. « Pourquoi tu n’est pas venu m’en parler ? Je t’aurais aidée, je sais que je ne suis pas la fille idéale, mais j’aurais pu t’écouter. » Elle le regardais et il continuait sur sa lancer.C’est vrai que elle ne l’avais jamais vraiment vu dans cet état. Je sentais l’eau dans mes yeux me picotaient. Il disait qu’il s’en voulait terriblement. Elle pensait que c’était le moment d’arrêter de ce faire souffrir. Elle avait entendue ce qu’elle voulait, elle l’avait entendue se confesser à cœur ouvert, dévoilant ses peurs et ses regrets. « Je reconnais que même si ce n’était pas ton intention, tu m’as fait énormément de mal… » Elle se mordillais la lèvre. C’était si drôle qu’elle avait envie de l’embrasser là maintenant tout de suite, de le faire taire. Mais elle se résonna. Il avait ses mains entre les siennes et elle sentit la pression qu’elles exerçaient. A un moment il s’arrêta, elle lui fit un regard interrogateur puis en une parole il l’acheva.Il disait l’aimer, mais ce n’était pas un je t’aime comme tous les autres. Là dans sa voix il y avait un grand brin d'amour et d’émotion. Elle lâchât alors ses mains de son emprise et elle le regardait. Elle se retournait alors et elle continua à marcher. Il ne s’attendait sûrement pas à cela et qu’elle s’arrête par la suite. Elle se retourna même si elle était encore près de lui. Elle courut vers lui et avec une fougue incroyable elle se jeta sur ses lèvres et les embrassa avidement. Le vent effleurait ses cheveux qui virevoltaient. Elle se jeta dans ses bras l’enlaçant le plus fort possible. Elle sussura à son oreille de douce paroles. « On dit qu’une faute à demi avouer et à demi pardonner. Tu m’a tout révéler et je te pardonne. J’aurais voulue le faire plutôt mais ma dignité refuser de le faire. J’attendais alors que tu te livres à moi comme tu ne l’avais jamais fait. Je ne veux pas d’un amour volage, je te veux toi pour le restant de ma vie si nous sommes toujours ensemble. Tu est la pièce qui manquait à mon puzzle.Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais. »

Nombre de messages : 14 avatar : Kevin Flamme Date d'inscription : 10/03/2009

Ioàn était là, à attendre de savoir ce qu'elle allait bien pouvoir lui dire, lui répondre. Il venait de déballer ses sentiments comme jamais il ne l'avait fait auparavant. Il n'a jamais vraiment été du genre expressif, les je t'aime, ce n'est que très rarement, il faut donc savoir les saisir. Mais lorsqu'il le fait, c'est quand il en a envie et surtout quand il sait que la personne en face de lui en a besoin. Et finalement, ça lui fait autant de bien à lui, qu'à l'autre. C'était ce qui venait de se passer à cet instant même. Soudain, elle se mit à parler. Le fait d'entendre sa voix à nouveau le fit frissoner de tout son être. Elle ne lui avait jamais autant manqué. Il hocha la tête en disant.

« Si, justement. Tu es la femme idéale pour moi et j'avais juste peur de ne pas être à la hauteur... »

Il haussa légèrement les épaules et baissa son regard, il avait honte et était vraiment gêné. Il serra encore plus ses mains lorsqu'elle lui dit qu'il lui avait fait du mal. Si vous saviez à quel point ça lui déchirait le cœur d'entendre ces paroles. La faire souffrir, c'était comme lui arracher le cœur alors qu'il était encore vivant, vous voyez, c'était comme lui faire faire la plus belle connerie de sa vie. Bref, la dernière chose qu'il voudrait. Durant quelques secondes, un silence s'instaura. Plus personne ne parlait, plus une brise soufflait, les bruits derrière eux se taisaient. Le jeune homme leva les yeux vers Sybille, et elle lui lâcha les mains. A ce moment là, il comprit que tout était fini, terminé pour lui, pour eux. Il la regarda s'éloigner sans trop savoir quoi faire. Elle ne voulait plus de lui, à quoi bon la rappeler... C'est alors qu'il la vit s'arrêter et se retourner vers lui. Un dernier au revoir ? Non elle s'élança vers lui et se glissa dans ses bras pour l'embrasser. Il fut surprit, mais une bonne surprise. Ce moment fut intense, plus intense que tous les autres. Ce baiser là, il l'attendait depuis tellement longtemps. Elle l'enlaça et Ioàn la serra fort contre lui, comme s'il voulait l'empêcher d'aller ailleurs. Elle lui chuchota à l'oreille quelques paroles, et elles lui firent un bien pas possible. Rien que le fait d'entendre qu'il la pardonnait le faisait bondir de joie intérieurement, il revivait.

Après avoir entendu tout ça, ces derniers mots qui lui disaient qu'elle l'aimait encore et toujours, il embrassa ses cheveux et la recula doucement de quelques centimètres. Il colla son front au sien et dit.

« Tu es la femme de ma vie, vraiment. Je te promets que jamais je ne te ferais souffrir une nouvelle fois, tout ça est dernière nous à présent. Je t'aime, n'oublie-jamais que je t'aime. »

Il approcha doucement ses lèvres des siennes et l'embrassa tendrement. Ce baiser était la promesse de l'éternité.