SANTORIN ™
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -17%
PHILIPS Centrale vapeur HI5900/22 5,2 bar
Voir le deal
59.99 €

 

 Let the rain fall down; pv

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Perséphone Kairos

Perséphone Kairos


Nombre de messages : 16
avatar : Leighton Meester
credits : (c) Psychozee
âge : 20 yrs old
Date d'inscription : 10/03/2009

Feuille de personnage
santorin relation:
ipod song: I'd do anything - Simple Plan
topic: ok_

Let the rain fall down; pv Empty
MessageSujet: Let the rain fall down; pv   Let the rain fall down; pv Icon_minitimeVen 20 Mar - 2:01

    Je m’étais réveillée en sursaut ce matin là. Le film d’horreur que j’avais regardé la veille m’avait fait faire d’horribles cauchemars. Plusieurs fois durant la nuit, j’avais ouvert les yeux afin d’être rassurée, de constater que tout ceci n’était que fiction. Mais au petit matin, je n’avais plus sommeil. La seule possibilité s’offrant donc à moi était de sortir de mon lit si douillet. Je me jura au même moment de laisser tomber les films d’horreur avant d’aller dormir. Les comédies ou les films romantiques seraient beaucoup plus appropriés. Bref, en me levant, j’entrepris la même routine qu’à chaque jour. Déjeuner, douche et tout le tralala. C’était devenu une habitude. Je ne brisait pas non plus ma routine. Il fallait que tout soit toujours fait dans le même ordre, sinon, ma journée était fichue. C’était psychologique, je le savais. En quelques heures, j’étais habillée, maquillée et coiffée. Le seul problème était que je n’avais rien prévu pour la journée. M’ennuyer était mon plan de la journée. Enfin, je n’allais pas rester enfermée chez moi à ne rien faire, ce n’était pas du tout mon genre. Quoi faire, là était la question ? Dehors, le temps était maussade. Rien de très joyeux. Moi qui préférais les belles journées ensoleillées, je n’étais pas choyée aujourd’hui. Ce n’était pas ça qui allait m’empêcher de sortir. Avant, je monta à ma chambre afin d’aller consulter mes mails. J’avais sans doute reçu quelques messages de mes amis de l’université. J’avais tant de projets à rendre. Heureusement, j’avais presque terminé tout ce que j’avais à faire. De toute façon, ce n’était pas tellement une corvée puisque la psycho me passionnait. Mon pc mis du temps à démarrer comme toujours, mais je put finalement consulter mes mails. Rien. Aucun nouveaux messages. Mis à part les pourriel ou les chaînes de lettres évidemment. Je resta rivée devant mon écran pendant un moment, attendant qu’un nouveau message arrive. Un message de qui, ça je n’en avais pas la moindre idée. J’entrepris donc de faire le ménage de ma boîte de réception qui était beaucoup trop pleine. Après avoir supprimé la plupart des messages inutiles, je tomba sur un courriel reçu il y a très longtemps. C’était un message de Kallysto. Le fait de relire ces mots fit remonter en moi la nostalgie. Il y avait tellement longtemps que nous ne nous étions plus donner de nouvelles lui et moi. Malgré tout ce temps, je ne l’avais pas oublié. Il me manquait. Trois ans s’étaient écoulées depuis ce fameux soir où il m’avait annoncé qu’il partait. En trois ans, j’avais définitivement fait de belles rencontres, mais personne n’avait réussi à occuper la même place que lui dans mon cœur. Le problème n’était pas que je ne voulais pas l’oublier. Je savais pertinemment que cela ne m’apportait rien de bien. Je voulais l’oublier. Seulement, c’était plus facile à dire qu’à faire. Quand je ne pensait pas à lui, quelque chose me le rappelait. Comme ce courriel. Il était partit et je savais qu’il n’allait pas revenir. Ce qui me restait de lui, c’était les souvenirs des beaux moments passés ensemble. Une question me restait toujours en tête, pourquoi ne m’avait-il pas avouer ses sentiments avant ? J’aurais sans doute pût m’en douter, mais je ne voulais pas non plus me faire d’idées. J’étais définitivement attirée par lui à ce moment-là, mais je ne voulais pas me l’avouer à moi-même. Nous étions meilleures amis et nous entretenions une amitié améliorée à l’occasion. J’ai toujours pensé qu’il n’y aurait que ça entre nous. Il faut croire que j’ai tout gâcher. Peut-être qu’une belle histoire d’amour nous tendait la main. Maintenant c’était bel et bien terminé. Le destin nous avait séparé, ce n’était certainement pas pour rien. Je ferma rapidement la fenêtre où ce trouvait le message. Je ne devais plus penser à lui. En regardant par la fenêtre de ma chambre, je constata de nouveau le temps gris à l’extérieur. Peu importe, j’avais besoin de prendre l’air. L’air frais me changeait toujours les idées. J’enfila une veste et de vieux souliers avant de redescendre au rez-de-chaussée. En prenant mon sac et mes clés, je sortis à l’extérieur. Je marcha en direction de l’endroit le plus calme que je connaissais. La chapelle qui se trouvait non loin de la mer. J’avais l’habitude d’y venir pour réfléchir ou pour faire le vide dans ma tête. Il y avait des moments comme celui-ci où je préférais être seule qu’entourées de pleins de gens. Je n’entrais jamais dans la petite chapelle, mais j’aimais l’endroit. Quand j’arriva finalement près de la chapelle, un sentiment de bien-être s’installa en moi. Coup de chance ou de malchance, il se mit à pleuvoir quelques minutes après. Je me doutais que cela allait arriver, mais en ce moment, je m’en fichais. Je restais donc là, sous la pluie, assise par terre en écoutant le bruit des gouttes d’eau qui tombaient.
Revenir en haut Aller en bas
Kallysto Amaryllis

Kallysto Amaryllis


Nombre de messages : 11
avatar : Chace Crawford
Date d'inscription : 12/03/2009

Let the rain fall down; pv Empty
MessageSujet: Re: Let the rain fall down; pv   Let the rain fall down; pv Icon_minitimeVen 20 Mar - 20:45


En ce dimanche matin, j'étais plutôt d'une humeur joyeuse. Habituellement, j'aurais fait la grasse matinée, mais aujourd'hui, j'avais envie de profiter de ma journée. Bien que je ne savais pas exactement ce que j'allais en faire. Alors que je me redressais et ébouriffai mes cheveux au passage, je regardai par la fenêtre. Je constatai alors le temps grisâtre qui se dessinait à l'horizon. Moi qui adorait les journées ensoleillées je n'allais pas être comblé aujourd'hui. Certes, ça ne m'empêcherait certainement pas d'en profiter. J'étirai tous mes membres, question d'habitude, et me dirigeai vers la salle de bain. Ça aussi c'était une question d'habitude, de train-train quotidien, je devais absolument me glisser sous un jet d'eau chaude dès que j'ouvrais les yeux. Une fois douché, frais et dispos, j'enfilai le premier t-shirt qui me passa sous la main ainsi qu'un survêtement de coton gris. Puis, je descendis au rez-de-chaussée pour me préparer un bon déjeuner copieux. J'allumai la télévision et zappai jusqu'à ce que j'atterrisse sur une chaîne qui diffusait la météo. Cela faisait également partie intégrante d'une de mes journées type. J'aimais m'informer du temps qu'il faisait et qu'il ferait plus tard dans la journée. Ce matin le ciel était couvert avec des possibilités, à soixante-dix pourcent, de pluie, mais en fin d'après-midi le ciel serait dégagé. Évidemment, mes possibilités étaient maintenant réduites. Mais une averse n'a jamais tué personne, je présume. Je détachai mes yeux du téléviseur et m'attardai à me préparer mon petit -déjeuner. J'allumai la cafetière et mit en marche le grille-pain. Un bagel tartiné de fromage à la crème couronné de tranches de saumon fumé ainsi qu'une bonne dose de caféine était mon déjeuner par excellence. D’ailleurs, sentir les effluves se mélanger dans l’air ambiant m’ouvrait grandement l’appétit. En attendant d’engloutir mon petit-déjeuner qui était encore sous forme de gestation, je m’emparai du journal local et l’ouvris d’abord à la rubrique astrologique. C’était le summum du ridicule, je le savais, mais je ne pouvais m’empêcher de lire ces inepties. Aujourd’hui, mon horoscope m’indiquait que j’allais faire une rencontre qui allait changer le cours de ma vie. Comme si je n’avais jamais entendu ce genre de sottise. C’est alors que mon bagel bien grillé m’indiqua qu’il était prêt à terminer sa course au fond de mon estomac et la cafetière m‘avertit à son tour. Je tartinai la tranche de pâte en forme d’anneau et y disposa les tranches de saumon fumé, mon pêché mignon, puis je me versai une bonne dose de caféine dans une tasse et aromatisa le nectar amer et brûlant d’une tonne de crème ainsi qu’une saveur, un peu exagérée, de vanille française, sans quoi mon petit-déjeuner n’en aurait pas été un. Alors que je savourai ce délice matinal, je zappai à la chaîne nouvelle et y prêtai attention. Puis, j’effectuai un faux mouvement et la tasse à café se retrouva en mille morceaux sur le parquet. « eh merde » m’empressai-je d’ajouter. J’était doté d’une éternelle maladresse, c’était chronique chez moi. Alors que je réparais mon erreur, un bris de la tasse fracassée se retrouva dans ma main. Une douleur lancinante se répandit dans ma main, ce qui eut pour effet de me faire réprimer un grognement. Je passai ma main sous un filet d’eau froide. J’attendis que la blessure cesse de saigner, je ne désirais pas mettre de pansement, c’était inutile. Je jetai un oeil à la cuisine, c’était un vrai désordre, j’était très bordélique, je devais l’avouer, et en ce moment je n’avais pas envie de faire du ménage. Je pris donc mes clés ainsi qu’un sweat-shirt, au passage, puis sortis de la maison. Je connaissais les alentours comme le fond de ma poche. J’étais revenu à Santorin seulement depuis trois jours. J’avais prit les deux premiers jours pour m’installer confortablement dans la maison que je venais tout juste de faire acquisition. C’était une toute nouvelle vie qui s’offrait à moi. Certes, je n’avais pas encore donné signe de vie à personne. Mais je comptais le faire dans les jours qui suivaient, je désirais simplement me remettre de l’ordre dans les idées. Je n’avais aucune idée comment Perséphone interpréterait mon retour, en fait, je ne savait maintenant plus rien d’elle, nous avions arrêter de correspondre il y a maintenant deux ans. Mais je ne l’avais jamais oublié! Comment aurait pus-je! Elle me hantait, jour et nuit. Pendant que je laissais mes pensées vagabonder, je me retrouvai, je ne sais comment, près de la cyclade, une chapelle où Perséphone et moi avions l’habitude d’aller. Elle était là, devant la chapelle, assise par terre. Elle semblait à des kilomètres de moi et pourtant elle se trouvait qu’à quelques mètres de moi. Elle comme moi écoutions la pluie tambouriner contre les parois de la chapelle. Je ne savais pas comment réagir, les mains dans les poches, comme un idiot, je restai immobile, je ne savais pas ce que j’attendais, un miracle ou simplement beaucoup de courage ?
Revenir en haut Aller en bas
Perséphone Kairos

Perséphone Kairos


Nombre de messages : 16
avatar : Leighton Meester
credits : (c) Psychozee
âge : 20 yrs old
Date d'inscription : 10/03/2009

Feuille de personnage
santorin relation:
ipod song: I'd do anything - Simple Plan
topic: ok_

Let the rain fall down; pv Empty
MessageSujet: Re: Let the rain fall down; pv   Let the rain fall down; pv Icon_minitimeSam 21 Mar - 4:40

Franchement, je ne devais pas être très belle à voir. La pluie n’était pas si abondante que ça, mais après une vingtaine de minutes sous la pluie, j’étais déjà assez trempée. Quelle bonne idée j’avais eu de mettre du mascara! Maintenant, je devais avoir du noir sous les yeux. À croire que j’avais pleurer, ce qui était loin d’être le cas. Mes cheveux devaient être affreux également. L’humidité avait tendance à les faire friser, vous pouvez imaginer ce que la pluie leur fait. C’était étrange, mais j’étais bien sous la pluie. Ce dont j’avais l’air avait peu d’importance, de toute façon j’étais seule ici. Il n’y avait aucun bruit mis à part le bruit des gouttes d’eau et celui des vagues causées par le vent. Rien de plus relaxant. J’avais réussi à chasser de mon esprit la plupart de mes pensées. Malgré tout, cet endroit me rappelait des souvenirs. Beaucoup trop de souvenirs. Kallysto & moi avions l’habitude d’y passer beaucoup de temps à l’époque. C’était en quelque sorte notre endroit fétiche. Du moins, c’était le mien. Mais seule, l’endroit n’avait pas le même charme. Il était même un peu ennuyant. L’endroit idéal pour les moments de solitude certes, mais l’endroit où l’on aurait bien aimé avoir quelqu’un avec nous. En ayant marre d’être seule avec moi même, je fouilla dans mon sac à la recherche de mon ipod adoré. Je le traînais partout où j’allais. Quand je le trouva enfin - eh oui, il faut chercher longtemps quand on a un sac à main trop grand pour rien - je mis les écouteurs sur mes oreilles. Je laissa jouer la musique en lecture aléatoire. Fermant les yeux, je me mis à rêvasser en me concentrant uniquement sur les paroles de la chanson. La musique avait pour moi un effet calmant, apaisant. Elle m’aidait à calmer mes colères, à consoler mes peines, à crier mon bonheur, à trouver mon sommeil. Bref, je n’étais rien sans musique. Elle était ma meilleure amie. Enfin, peut-être que j’exagérais un peu quand même. La pluie commençait à cesser doucement. J’étais légèrement déçue. J’aurais tout de même souhaité que le soleil se montre le bout du nez, mais j’allais devoir me faire à l’idée qu’il n’y en aurait pas aujourd’hui. Donc, je rêvassais toujours au son de la musique. À présent, j’étais un peu déconnectée de ce qui ce passait autour de moi. À vrai dire, il ne se passait pas grand chose, mais peu importe, j’étais dans ma bulle si on pouvait le dire ainsi. Ce fut la pluie qui tombait de nouveau qui me sorti de mes rêveries. Étant pris d’un soudain frisson, je croisa mes bras contre ma poitrine. Je songeai à retourner chez moi, mais y renonça puisque je n’avais rien d’important à faire de toute façon. Histoire de me dégourdir les jambes, je me leva et marcha tranquillement sur le bord de la chapelle. Je n’avais pas l’intention d’aller très loin, j’étais tout simplement assise depuis trop longtemps. Quelques minutes après, je retournais m’asseoir là où j’étais plus tôt. En rangeant mon ipod dans mon sac, j’en profita pour en sortir mon miroir. Je savais déjà que je n’avais plus l’air de ce que j’avais l’air en partant de chez moi ce matin, mais je voulais corriger un peu les dommages qu’avait causé la pluie. Après avoir essuyer le noir qui avait coulé sous mes yeux et replacer mes cheveux trempés, je remis mon miroir dans mon sac. Je releva la tête en observant à l’horizon. Au loin, je put apercevoir une silhouette qui s’approchait de l’endroit où j’étais. Une silhouette masculine, il n’y avait aucun doute là dessus. N’ayant rien de mieux à faire, je me surpris à fixer cette personne, quand même curieuse de voir qui c’était. Plus il s’approchait de moi, plus cet homme me semblait familier. Cette façon de marcher, cette allure, je la connaissais définitivement. Le hic, était que cela ne pouvait point être la personne à qui je pensait. Du moins, c’est ce que je croyais. Lorsqu’il fut assez près pour que je puisse apercevoir son visage, je fut surprise. Non, c’était tout simplement impossible. Je devais être encore là, à rêvasser. J’allais ouvrir les yeux afin de me rendre compte que j’étais toujours seule. J’eut beau me pincer, cela ne changea rien. Vraiment, je dut avoir l’air d’une vraie idiote. Prions pour qu’il n’ait rien vu. J’eut l’impression que mon cœur avait arrêter de battre pendant quelques instants pour repartir à toute vitesse. Il était là, ce n’était pas un mirage comme je l’avais d’abord cru. Il se tenait maintenant à quelques mètres de moi. Quelques chose qui ressemblait à « oh-my-god » s’échappa de ma bouche. Pas assez fort cependant pour être entendu. Qu’allais-je faire maintenant ? Je restais où j’étais, immobile, l’observant. Mon courage m’ordonnait de dire quelque chose, mais ma peur elle me suppliait de ne rien faire ou encore de partir en courrant, peu importe. Et dire qu’il y a quelques minutes, j’avais failli quitter l’endroit. Signe du destin ou pas ? Enfin bref, il ne fallait sans doute pas ignorer ce qui se passait. Rassemblant tout mon courage, je me leva et marcha, toujours sous la pluie, jusqu’à lui. « Je … Je ne sais pas quoi dire, mais il fallait au moins que je parle. » Bravo pour la phrase inutile ! Je finirais bien par trouver quelque chose d'intelligent à dire.


(je ne croyais pas que ça serait si long :O ... c'est nul, désolé.)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Let the rain fall down; pv Empty
MessageSujet: Re: Let the rain fall down; pv   Let the rain fall down; pv Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Let the rain fall down; pv
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SANTORIN ™ :: « SÂNTORIN ; THÊRA - GRECE » :: Cyclades-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser