Sélénémésis Kodàs •• kick off your shoes and live. ~uc

Nom(s) : Kodàs, un nom de famille typiquement grec venant d'un père typiquement grec. Kodàs. Un nom que j'aime porter, un nom dont je suis fière. En Angleterre, j'arborai mon nom orgueilleusement, prouvant ma valeur sous mes traits grecques. La famille Kodàs descend d'une vieille famille de l'antiquité, les Kodòras. Une famille qui a beaucoup participé à la vie d'Athènes spécialement dans la politique sociale. Il y a quelques années, Kodàs a failli s'éteindre. En effet, c'est ma grand-mère qui s'appellait Kodàs, et elle était la seule héritière. En se mariant, elle aurait perdu ce bien précieux, la fierté de notre famille, notre nom. Heureusement et/ou malheureusement, la veille de son mariage, son fiancé est décédé d'un arrêt cardiaque. Tellement peiné, ma grand-mère a décidé de ne jamais se marier. Elle appris plus tard qu'elle était enceinte de mon père qui faisait office de promesse pour les Kodàs.

Prénom(s) : Mon prénom, Sélénémésis, vient de Séléné (la Lune) et de Némésis (la Nuit). C'est une invention de ma tante d'assembler ainsi deux anciennes divinités. Ma mère avait beaucoup hésité entre ses deux prénoms, et ma tante a su régler le problème. Le prénom fut accepté par tous les Kodàs, qui trouvait qu'il me convenait parfaitement. J'aime mon prénom, il est atypique comme moi, il est unique comme moi. Il me ressemble et reflète ma personnalité. Mon second prénom est anglais, héritage de ma mère. Jane. Très court comparé à mon premier prénom. Pour ma part, je l'aime beaucoup. Il est simple et jolie. Il ne fanfaronne pas et est une preuve de mes origines anglaises.

Surnom(s) : Je n'ai rien de particulier contre les surnom, c'est juste que je n'aime pas en donner. Je préfère appeler les gens par leur prénom, je réserve les petits surnom à mes plus proches amis. Sinon, ça ne me dérange pas que les gens racourcisse mon prénom, ça peut se comprendre, j'ai un nom de onze lettres tout de même. La plupart du temps, les gens m'appelle Séléné ou encore Sél. Seule ma mère et ma tante me surnommaient Nis et elles étaient les seules à y être autorisées.

Date de naissance, âge : J'ai vu le jour un triste jour d'hiver, triste, mais sombre et froid. Je suis née le 2 janvier alors que le crépuscule s'étendait à l'horizon aux environs de 19h20.Ma mère et moi sommes restées plus de deux semaines à l'hôpital à cause de nombreuses complications que j'avais causé à ma génitrice. J'ai d'ailleurs vu le jour par une césarienne, un comble pour une grecque, n'est-ce pas ? Actuellement, j'ai 22 ans et j'ai la vie devant moi.

Lieu de naissance, nationalité : La ville qui m'a vu naître est Londres, plus précisément le St Thomas' Hospital. Je n'ai pas la nationalité anglaise mais grecque puisque j'ai passé toute ma vie ne Grèce. Ma mère avait décidé de retrouver ses parents en Angleterre pendant qu'elle était enceinte, elle ne sentait seule en Grèce, mon père travaillait d'arrache-pied, ils étaient jeunes et avaient peur. Je passa donc mes six premiers mois (sans compter ceux que je passa avant de voir le jour) à Londres, dans en compagnie de mes grands-parents maternels et de ma mère. Voyant peu mon père qui avait beaucoup de mal à quitter son travail pour venir voir sa petite famille.

Origines : Comme vous l'avez sans doute déjà compris, je suis d'origine anglaise par ma mère et grecque par mon père. J'ai aussi un peu de sang irlandais venant de la mère de ma mère. J'aime mes deux pays. Je suis fière de mes origines et j'aime ce mélange greco-british. D'un côté, j'ai le soleil, la mer, les paysages époustouflants et de l'autre j'ai Londres avec ses bus rouges, la Reine, et le Rock'n'Roll. J'ai un accordéon de culture grâce à ses deux pays.

Fratrie : Âgée de dix-huit mois à peine, ma mère me confia à sa belle-sœur, ma tante Naïs, estimant qu'elle était trop jeune pour s'occuper de moi. Elle et mon père n'était pas très riche, la miséreux salaire de taxi de mon papa et les études de ma maman les empêchaient de m'élever. Ma tante m'accueillit à bras ouvert. A l'époque, elle n'avait que son premier enfant, mon cousin Galabriel. Je devins la cadette d'une joyeuse bande de marmots, mes cousins et cousines. Nous vivions tranquillement à la campagne, à quelques minutes de la capital, Athènes. Je voyais souvent mes parents, je les aimaient, ils m'aimaient nous étions tous heureux. J'aidais souvent Tante Naïs, je m'occupais des enfants, je faisais les courses, etc. Mon oncle n'était pas souvent présent, il travaillait beaucoup pour subvenir au besoin de sa petite (grande) famille. Mais l'argent ne manquait pas et encore moins l'amour.

Métier, études exercés : J'ai fais mes études à Athènes. Je travaillais en temps que serveuse pour payer l'université, mon oncle et ma tante avait déjà suffisamment fait pour moi, je ne voulais pas être un fardeau. J'étudie les sciences naturelles, humaines et sociales ainsi que l'histoire et la géographie. L'histoire, c'est ce qui me passionnait le plus. J'ai malheureusement arrêté mes études en cours d'année pour venir à Santorin. Aujourd'hui, je travaille dans un restaurant pour gagner de l'argent. Je compte reprendre mes études dès que possible.

Vos origines : Santorin est le village d'enfance de mon père et de ma tante. Ils ont vécus ici pendant très longtemps. Un jour, mon père m'a parlé de Santorin, je rêvais d'y aller, il a promit qu'il m'y emmènerait. Ne faite pas de promesse si vous ne pouvait pas les tenir. Alors que j'étudiais à Athènes, j'ai très vite compris que je n'étais pas dans mon élément dans cette grande ville. J'étouffais, j'avais un besoin urgent d'air pur. J'ai tout plaqué, du jour au lendemain. J'ai tout lâché pour venir ici. Je suis tombé amoureuse de cette endroit. Santorin. Cela fait maintenant deux ans et demi que je vis ici, et je n'ai pas l'intention de m'enfuir. Je ne vois plus mes parents, ni ma tante, ni mes cousins. Ils me manquent et je pense souvent à eux. Je leur téléphone parfois, mais j'espère un jour avoir l'occasion de les revoir, ici. J'aimerai leur faire découvrir mon univers, loin de la pollution, du stress et des embouteillages. J'ai trouver mon havre de paix, je ne compte pas le laisser tomber.